Auteur | Remy Allah-Kouadio, Babacar Cissé, Luc-Joël Grégoire ; préface Alassane Ouattara,... |
Editeur | Grandvaux |
Date | 2015 |
Pages | 782 |
Sujets | Développement durable Afrique Développement économique Aspect environnemental Afrique Qualité de la vie Afrique |
Cote | 60.534 |
Cet ouvrage de près de 800 pages traite d’un sujet essentiel, la question du développement durable dans une Afrique émergente. Il est rédigé pour l’essentiel par des responsables africains, ministres, membres d’organisation internationales et d’administrations nationales. Il a été également impulsé par le directeur du Programme des Nations unies pour le développement en Côte d’Ivoire. Il est préfacé par Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire et son avant-propos a été rédigé par Daniel Kablan Duncan, premier ministre de la Côte d’Ivoire.
Les thèmes abordés sont très nombreux dans un ouvrage qui se rapproche d’une encyclopédie avec environ 60 contributions. La Côte d’Ivoire est privilégiée mais de nombreux chapitres concernent l’Afrique. L’ouvrage se veut optimiste en montrant la fenêtre d’opportunité unique dont dispose le continent pour accélérer sa marche vers l’émergence. Il montre comment les meilleures pratiques et une meilleure gouvernance environnementale pourront permettre de répondre aux objectifs du développement durable. Cet ouvrage est rédigé par des décideurs compétents qui mettent en œuvre des politiques publiques.
Cet ouvrage est très riche. On peut seulement regretter que le seul point de vue adopté concerne les décideurs publics, sans contributions des acteurs privés, du monde associatif ou des chercheurs et des universitaires. La gouvernance, largement mobilisée dans ce livre, suppose des confrontations et des regards croisés entre acteurs pluriels. Les décideurs ont leur agenda qui diffère de la recherche distanciée du monde académique, de l’action des entrepreneurs ou du monde associatif. Mais leur décision est éclairée par la recherche du terrain et les pratiques des acteurs. Leur contribution ou des références à leurs travaux auraient évité une vision souvent « top down » et volontariste du développement durable africain.
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