Auteur | Dominique Le Brun |
Editeur | Philippe Rey |
Date | 2019 |
Pages | 332 |
Sujets | Marins Biographies |
Cote | 62.815 |
Pour le lecteur familier de la mer et des navigateurs, inutile de présenter l’auteur, dont la bibliographie et les albums de photos sont impressionnants de par leur abondance. On l’a ainsi, du même coup, présenté au lecteur moins familier de la mer. Pour celui-ci, ajoutons que cet auteur, journaliste de métier, évidemment écrivain polygraphe (sans aucune nuance péjorative dans ce qualificatif, bien au contraire), « Écrivain de marine » depuis près de deux ans (titre donné par l’état-major de la marine), il connaît à fond ce dont il parle, pour avoir beaucoup navigué, souvent dans des conditions difficiles, sur des yachts aussi bien que sur des embarcations bien plus légères.
Récemment retraité, il se consacre en outre à des activités associatives, toutes en relation avec la mer et les marins.
Cette rapide présentation pour revenir sur ce dernier ouvrage dont on espère qu’il ne sera pas l’ultime…Comme l’indique le titre, cet « Éloge passionné des navigateurs » est passionnant pour le lecteur suffisamment pressé pour aller droit à l’essentiel. Car nous naviguons ici parmi plus d’une cinquantaine de marins, de navigateurs solitaires, hommes et femmes, de romanciers qui ont parlé de la mer et des marins ou de navigateurs.
Nous naviguerons de la lointaine antiquité (Noé, Ulysse) à des aventures ou périples marins plus récents (Christophe Colomb, Magellan, Bougainville…), à des écrivains qui parlèrent de la mer et des marins (Melville, Jules Verne, Alexandre Dumas…) voire à des chanteurs également navigateurs (Jacques Brel, Antoine), à des faiseurs de tours du monde en solitaire ou en famille (Éric Tabarly, Philippe Poupon…), ou encore à des femmes qui ont laissé leur nom prestigieux à la mer (Isabelle Autissier, Ellen MacArthur…), voire à des navigateurs également peintres et artistes (Titouan Lamazou).
Ces rapides chroniques, rédigées par un auteur qui sait de quoi il parle, est à recommander au lecteur, pressé ou non, car il peut se feuilleter chronique par chronique ou se dévorer d’un bout à l’autre. Éventuellement dans le métro ou le train ou sur son bureau avec des cartes et accès à Internet pour approfondir ses connaissances.
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