Les symboles et vous

Il est toujours délicat de rendre compte d’un ouvrage dont l’auteur vous est bien connu car il fréquente les mêmes honorables « sociétés savantes » que le rédacteur de la présente « note de lecture », ici l’ASOM, dont il est membre libre.

Après vérification des règlements et des coutumes de ladite ASOM, cet ouvrage n’interdit en aucun cas qu’il n’en soit rendu compte ; il n’est pas éligible à un prix, il correspond bien à un « service de presse » assuré par l’auteur, il « mérite le détour » pour les raisons qui vont suivre. « Détour » qui contiendra bien sûr quelques appréciations que l’on espèrera fondées.

La bibliographie accessible de l’auteur (BNF, autres grandes bibliothèques) est limitée. Ceci n’est certes pas une critique, le parcours de cet auteur tel que résumé dans l’annuaire de l’ASOM décrit un cursus dont il n’y a pas lieu d’écrire qu’il vaut bien des publications « savantes ».

Ces précisions faites, venons-en au fond.

Après avoir rappelé dans sa préface que nous sommes entourés de « symboles », ayant fait appel aussi bien aux gilets jaunes qu’à Claudel ou à Léon Bloy, notre confrère les décline en XVI chapitres, qui vont des symboles humains aux symboles animaux (familiers, domestiques, en liberté, mythiques) des différents symboles végétaux aux symboles héraldiques pour conclure sur des symboles plus religieux ou plus récemment, internationaux (l’Hymne à la Joie est intégralement reproduit in fine).

Est rapidement faite, toujours in fine, une brève revue de différents organismes internationaux (Nations Unies, FAO, UNESCO, Europe…).

Toujours est rappelé que ces différents et ambitieux chapitres peuvent et doivent être interprétés comme des « symboles » de la réalité. 

Peut-être, seule réserve à cette approche, la « réalité » ne peut se limiter à être réduite aux « symboles ». Beau sujet de discussion avec notre confrère qui pourrait faire l’objet d’une de nos séances académiques.

Beau sujet également pour comprendre, suite à cette discussion, pourquoi et comment notre confrère a manifesté une telle ambition pour synthétiser ses « Mémoires ».