Le conte de la caravane perdue

Ce roman, (ou ce « Conte ») parlera sans aucun doute aux nostalgiques de « l’Algérie française ». Mais aussi d’autres écrits plus anciens (« Le trou du souffleur », « Livre de recettes pour les amoureux en difficulté, et participations à d’autres ouvrages plus collectifs (« Architectures colombiennes »).

Comme le disent la quatrième de couverture et le communiqué de presse, l’histoire ou le conte peuvent se résumer ainsi :

Un archiviste de la ville imaginaire d'Alika, en Algérie, retrouve les traces de la fondation de sa ville à l'endroit où eut lieu la résidence forcée de deux caravanes de marchands venues de Tunisie, au moment de la conquête de l'Algérie par la France. Le manque de femmes dans cette société confinée va produire un phénomène inédit en pays musulman : une sorte de matriarcat qui va durer le temps d'une génération. Cette découverte - qui heurte les autorités conservatrices actuelles - va bientôt rendre célèbre l'archiviste Mohamed Bourrichi dans l'Algérie contemporaine et déterminer son ascension à la tête d'un état algérien de fiction.

Un récit plein d'humour très documenté, doté de toute la poésie du conte oriental.

On n’ira pas plus loin dans cette courte présentation de l’ouvrage, qui se suffit à lui-même pour attirer les confrères-sœurs qui gardent un souvenir nostalgique - non sans raison - pour emprunter cet ouvrage heureusement parvenu à la bibliothèque de l’ASOM.