Académiciens 1° section 2° section 3° section 4° section 5° section Membres Libres Membres Associés

Actualités, Événements

Ce sixième numéro d’Afrique contemporaine confirme la solidité de l’édifice reconstruit après 2021. L’année 2024 s’est achevée avec l’arrivée au sein du Conseil d’orientation stratégique et scientifique de la revue de quatre membres et collègues, enrichissant notre réflexion sur les dynamiques en cours sur le continent : Marie Fall, Boubacar Issa Abdourhamane, Flavien Enongoué et Fabrice Hourquebie ; ces personnalités aux parcours divers incarnent la diversité disciplinaire et géographique qui fait la richesse d’Afrique contemporaine.

L’année 2025 s’ouvre sur une bonne et encourageante nouvelle, celle d’un partenariat signé avec la Fondation de France, qui s’ajoute à celui signé avec le Centre d’Études et de Recherches Comparatives sur les Constitutions (CERCCLE) de l’université de Bordeaux. Deux numéros sont en chantier : l’un (n° 279) sur les politiques sociales transformatrices en Afrique, qui fait suite à deux manifestations scientifiques organisées avec la participation de la revue à Ottawa en mai 2024 et à Dakar en novembre 2024 ; l’autre (n° 280) sera un Varia qui invite les chercheurs à proposer des contributions originales. Enfin, nous espérons que cette année sera celle de la libération tant attendue de notre confrère et ami Joël Aïvo.

Ce numéro est consacré à un dossier portant sur « En Afrique, l’ordre constitutionnel en questions ».

Ce n’est pas la première fois dans son histoire qu’Afrique contemporaine accorde une attention particulière pour la période contemporaine et sous la responsabilité d’experts reconnus, Jean du Bois de Gaudusson, Christine Desouches, et Bonaventure Mvé-Ondo, avec la collaboration de Joël Aïvo, cette réflexion alimente une rubrique régulière dédiée au constitutionnalisme et aux institutions politiques en Afrique ; loin d’être une simple analyse technique, ses travaux éclairent les défis politiques, sociaux et économiques auxquels les États africains sont confrontés.

L’actualité, faite de tensions politiques, de coups d’État et putschs et de profondes évolutions et remises en cause, y compris théoriques, justifie le choix d’un tel sujet, brûlant pour les États et leurs gouvernants, militaires ou non, pour les institutions multilatérales et les organisations internationales, continentales et régionales, notamment africaines et pour les sociétés civiles et source de bien des confusions tant théoriques que politiques, tant sur le plan national qu’international.

Ce ne sont pas moins de quinze articles — beaucoup de propositions n’ont malheureusement pu être retenues — et d’un entretien conclusif qui composent ce dossier et qui soumettent à la question cet ordre constitutionnel. Ce numéro est complété de neuf notes de lecture.